L’immeuble, d’un certain âge, a déclenché l’alerte suite à une inspection de routine effectuée par les services municipaux. Le constat était inquiétant : l’état vétuste de la cage d’escalier en bois, surtout à partir du troisième étage, présentait un risque majeur d’effondrement. Le danger était tel que les résidents ont dû quitter les lieux immédiatement.

Dès la réception de l’alerte, les services de secours ont été déployés sur les lieux. Une dizaine de sapeurs-pompiers, appuyés par un engin incendie, ont été mobilisés pour l’évacuation. Dans une opération de sauvetage méthodique mais tendue, les professionnels ont réussi à extraire tous les résidents en toute sécurité.

Pendant que cette intervention d’urgence se déroulait, la question du relogement des personnes évacuées s’est rapidement posée. La mairie a pris les devants, ouvrant les portes du gymnase du Port-Marchand pour héberger une partie des sinistrés. Cette structure a ainsi pu accueillir douze des vingt-deux évacués. Les dix autres ont eu la chance de pouvoir être hébergés chez des membres de leurs familles.

Cette crise, bien que gérée de manière admirable par les autorités locales et les services d’urgence, jette une lumière crue sur les problèmes que peuvent rencontrer les villes en termes d’infrastructure et de logement. La vétusté de l’immeuble, particulièrement évidente avec l’état de la cage d’escalier, souligne le besoin d’un investissement accru dans la maintenance et l’inspection des bâtiments anciens.

C’est un rappel cinglant de l’importance de la prévention pour éviter de tels incidents. Il souligne également la nécessité de mettre en place des systèmes de soutien efficaces pour les personnes déplacées en cas de crise, qui se retrouvent brusquement sans toit.