En ce vendredi 13 décembre, alors que les bureaux de tabac varois s’apprêtent à accueillir les joueurs tentés par la chance, plongeons dans l’histoire de cette date qui fait frémir certains et rêver d’autres, elle porte en elle une histoire riche où se mêlent tragédie et mysticisme.
Des origines teintées de mystère
La légende du vendredi 13 puise sa source dans deux moments clés de l’histoire. Le premier nous ramène à la Cène, ce dernier repas où Judas, treizième convive, trahit le Christ un funeste vendredi. Mais c’est un autre drame qui scella véritablement le destin de cette date : l’arrestation des Templiers, orchestrée par Philippe le Bel, un vendredi 13 octobre 1307.
La malédiction du Temple
L’histoire prend un tournant dramatique avec Jacques de Molay, le dernier Grand Maître des Templiers. Le 18 mars 1314, alors qu’il est condamné au bûcher, il aurait lancé une terrible malédiction sur ses bourreaux. La légende veut que cette malédiction se soit réalisée : le pape Clément V meurt le 20 avril 1314, suivi par le roi Philippe le Bel en novembre de la même année.
Un jour de chance dans le Var
Dans notre département, ce jour particulier est surtout associé aux jeux de hasard. Les statistiques de la Française des Jeux montrent une augmentation significative des ventes de tickets de loterie les vendredis 13. Un phénomène qui se vérifie particulièrement dans les points de vente varois.
Une superstition sans fondement
Contrairement aux croyances populaires, les études statistiques démontrent que les vendredis 13 ne sont pas plus accidentogènes que les autres jours. Les paraskevidékatriaphobes, nom donné aux personnes qui craignent le vendredi 13, peuvent donc être rassurés : cette date n’a rien de plus dangereux qu’une autre.