Prévues pour la rentrée scolaire de 2023, ces mesures ambitionnent de compléter les initiatives déjà en place pour prévenir et gérer plus efficacement les cas de harcèlement, notamment dans les écoles primaires.

Les mesures clés en détail

Parmi les mesures phares, on note l’extension du programme pHARe aux lycées. Ce programme, qui a déjà fait ses preuves en matière de sensibilisation et de prévention, vise à atteindre une adhésion totale de 100%, contre 86% dans les collèges et 60% dans les écoles primaires actuellement. De plus, les numéros d’urgence 3018 et 3020 seront systématiquement communiqués chaque année dans les carnets de correspondance et sur les plateformes numériques. Une formation spécifique sera également dispensée à tout le personnel éducatif pour mieux lutter contre ce fléau. Enfin, des mesures supplémentaires seront mises en œuvre pour résoudre les situations les plus complexes, en particulier dans les écoles primaires.

Le harcèlement, désormais un délit

Il est important de rappeler que depuis la loi du 2 mars 2022, le harcèlement scolaire est officiellement reconnu comme un délit en France. Le ministère a également mis en place des plateformes d’écoute et de prise en charge pour les familles et les victimes, accessibles via les numéros 3020 et 3018 pour le cyberharcèlement.

Réactions et impacts dans le Var

Dans le département du Var, ces nouvelles mesures ont été accueillies avec un mélange d’espoir et de scepticisme. Les établissements scolaires de la région ont déjà commencé à mettre en place des programmes de sensibilisation et de formation pour les enseignants, tout en renforçant les mesures disciplinaires contre les auteurs de harcèlement. Les numéros d’urgence ont également été largement diffusés. Cependant, certains parents restent prudents. Bien qu’ils considèrent ces mesures comme utiles, ils ne les jugent pas suffisantes. Ils appellent à une action plus globale qui inclurait une meilleure éducation à la citoyenneté et au respect dès le plus jeune âge.